Quand et comment as-tu décidé de devenir pêcheur ?
Je suis né pêcheur. Dès tout petit, on m'a amené en mer. Mon père m'a élevé dans un environnement de passionnés de la mer, c'est avec lui que j'ai commencé à aimer la mer et la pêche et c'est lui qui m'a permis de passer de la plaisance vers le milieu professionnel. Vers 11 ans j'ai commencé à aller en mer sur des bateaux de pêche, je rentrais de l'école en vélo, je montais le vélo à bord du bateau et on partait pêcher avec un ami de mon père qui était un pêcheur professionnel, c'est lui qui m'a donné la passion pour la pêche. A cette époque là, c'était la passion à fond, c'est là où j'ai voulu devenir pêcheur professionnel. Je suis allée au Lycée de la mer de 14 à 16 ans et en revenant à Marseille, je suis devenu matelot. J'ai perdu la passion à ce moment là et j'ai voulu arrêter ce métier car le côté professionnel prenait le dessus sur la passion. Les conditions étaient trop difficiles et trop imprévisibles. J'ai donc essayé un autre métier, mais j'ai vite compris que cette passion ne m'avait jamais vraiment quitté au final. A 20 ans, j'ai cherché puis acheté mon premier bateau. J'ai eu d'énormes difficultés quand je me suis installé, c'était la grande époque des changements à la pêche et les débuts du parc national.
Qu’est-ce que tu aimes le + dans ton métier ?
La passion.
Il est compliqué d'expliquer la passion qui entoure mon métier, c'est la passion d'être en mer mais surtout celle de trouver le poisson et la recherche qui va avec de progresser personnellement tous les jours.
Une phrase qui te définit ou qui définit ta passion pour ton métier ?
"Qui mieux que nous?"
Pourquoi es-tu devenu un coopérateur du Levant ?
Je suis allé voir le Comité régional au début de ma carrière, j'ai fait mes début en même temps que Clara, je l'ai donc suivi dans le projet de l'OP. Mais au-delà de cela, l'OP nous sécurise dans notre quotidien et peut nous permettre d'évoluer dans notre travail. C'est très important pour nous cette notion de sécurité.