Quand et comment as-tu décidé de devenir pêcheur ?
Depuis tout petit, j'aimerais dire que c'est inné ou presque. Je suis de la 2ème génération de pêcheurs de ma famille. Mon grand-père était pêcheur en Algérie, il est redevenu pêcheur à son arrivé en France. Mes oncles sont pêcheurs aussi. Devenir pêcheur était presque une normalité pour moi.
Pourtant, j'ai fait des études dans un autre domaine. J'ai travaillé sur des plateformes. Je travaillais 7 jours sur 7, je n'avais pas de temps, mais je n'étais pas à mon compte.
Je travaille toujours beaucoup, mais maintenant que je suis devenu pêcheur, j'ai la liberté que l'on ne peut avoir qu'en travaillant dans le maritime.
Qu’est-ce que tu aimes le + dans ton métier ?
Être en mer, tout seul. J'aime la liberté qu'on a dans ce métier. Je travaille en ne devant rien à personne. Quand je pêche, je ne subis pas la pression de la normalité, à part les 2 semaines de Noël. Quand je suis sous l'eau, je ne pense à rien d'autre. Dès que je suis en action de pêche, j'oublie tous les soucis, je suis totalement apaisé moralement et il n'y a que quand je sors de l'eau que tout me retombe dessus.
Une phrase qui te définit ou qui définit ta passion pour ton métier ?
La mer isole et apaise en même temps.
Pourquoi es-tu devenu un coopérateur du Levant ?
Par rapport à Clara à 100 %, j'étais en contact avec elle quand elle travaillait au CRPMEM PACA et elle m'a aidé pour mon installation à la pêche. Je savais que j'allais retrouver ce soutien à l'OP du Levant. Tous les salariés de l'OP sont tops. Au final, l'OP m'apporte à la fois un soutien moral et professionnel. A la pêche, on se sent délaissé et désinformé. Au sein de l'OP, je me sens à la page, même si je ne lis pas tout ce qu'on m'envoie, je sais qu'on répondra à mes questions si j'appelle. J'apprécie le soutien et la proximité que j'ai trouvé ici.