Quand et comment as-tu décidé de devenir pêcheur ?
Mon histoire est particulière, j'ai grandi à la montagne avec des parents agriculteurs, j'étais passionné par la pêche en rivière. Quand j'avais 12 ans, mes parents ont décidé de déménager en bord de mer. A Nice, la pêche en rivière me manquait et grâce à la rencontre d'un pêcheur professionnel, j'ai découvert la mer en embarquant avec lui pendant les vacances scolaires. Quand j'ai arrêté mes études, il ne me restait que la pêche. J'ai rencontré mon futur beau-père, au Cros-de-Cagne, il m'a proposé d'embarquer avec lui si j'avais besoin de boulot. Et en allant passer mon diplôme de matelot, j'ai rencontré, sa fille, ma future femme. Je suis allé travailler avec mon beau-père, en novembre 1998, il m'a formé à la pêche à la dure. Je n'étais qu'employé et à force de travailler, je suis devenu associé.
Qu’est-ce que tu aimes le + dans ton métier ?
L'aventure, la surprise, l'imprévu et la nature aussi beaucoup.
Je suis né à la montagne et je vis à la mer. J'ai été recueilli par la mer. Les deux disposent de grands espaces et on doit y faire face à l'hostilité de la nature. Elle a toujours le dernier mot.
Ça fait rêver de ne jamais savoir ce qui va arriver.
J'aime la liberté aussi, mais elle est relative.
Une phrase qui te définit ou qui définit ta passion pour ton métier ?
Je cherche à m'instruire tout le temps et sur tous les sujets.
Pourquoi es-tu devenu un coopérateur du Levant ?
Je suis méfiant et j'aime être un électron libre. Au début une OP, c'était quelque chose de vague et de flou, mais Clara m'a expliqué. Et c'est le lien de confiance qui m'a décidé, sans doute comme beaucoup d'adhérents historiques. Peut-être que maintenant les pêcheurs viennent en sachant à quoi va leur servir l'OP. Moi, je suis venu dès la création de l'OP du Levant par confiance.