L’encadrement réglementaire de la pêche maritime professionnelle est très dense. Il émane à la fois du niveau international, communautaire, national et sur un grand nombre d’espèces des organisations professionnelles elles-mêmes (anguille, oursin, langouste, palourde, langoustine etc.). Il délimite l’utilisation des engins de pêche, l’accès aux différentes zones de pêches, l’activité à bord des navires, la formation des marins, la sécurité des navires et des hommes et surtout la mise en vente à la fois sur le plan sanitaire et commercial.
Chaque pêcheur se doit de noter toutes ses captures dans un carnet appelé « Journal de pêche » ou » Fiche de pêche » selon la taille de son bateau. Il doit peser son poisson à la débarque ou transporter ses poissons avec sa fiche de pêche jusqu’au lieu de vente si c’est le lieu de la pesée. Il se doit de respecter une réglementation sanitaire propre à son activité. Seuls les pêcheurs professionnels sont autorisés à débarquer pour la vente des produits de la mer, c’est pourquoi il est important pour le consommateur dans le cadre d’une vente directe de bien s’assurer qu’il fait face à un pêcheur professionnel. Si ce n’est pas le cas, c’est à la fois la pêche artisanale que vous mettez en péril, mais également tout le système de gestion des pêches et de traçabilité des produits de la mer que vous remettez en question.
La pêche au thon rouge est très réglementée par la France et le droit internationnal. Elle est donc soumise à autorisation. Les pêcheurs sont dans l’obligation de baguer chaque thon rouge immédiatement après sa capture. Seuls les poissons marqués d’une bague peuvent être conservés, débarqués et commercialisés. La bague comporte un numéro d’identification unique. Ce numéro doit figurer à l’extérieur de tout emballage contenant du thon.
Toutes les captures de thon rouge, doivent être renseignées dans un document de capture appelé Bluefin Catch Document. Il s’agit d’un document qui retrace toutes les informations de la capture du poisson, au consommateur final.